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Fait divers

DEUX ÉCOGARDES ACCIDENTÉS SANS PRISE EN CHARGE

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Deux écogardes en mission ont été victime d’un accident il y a quelques jours. Evacués sur Libreville, les concernés ont eu du mal à se prendre en charge.

Lors d’une explosion soudaine produite au niveau du réservoir de leur bateau, Oliko Rostand du CIAR et Manomba Marlène d’Akanda ont été touchés. Les deux écogardes qui étaient en mission dans le parc national d’Akanda ont gravement été brûlés et ce malgré l’intervention des marins en poste à l’île Nendé. Evacués vers Libreville plus précisément au CHU d’Angondjé pour une prise en charge rapide en raison de la gravité des brûlures, les concernés ont été finalement orientés vers l’hôpital d’instruction militaire du PK9 pour une prise en charge mieux appropriée. Arrivé à l’hôpital d’instruction militaire du PK9, le calvaire a commencé pour les deux écogardes. En effet, selon des sources proches des victimes, les dénommés Marlene et Oliko n’ont pas pu couvrir les frais médicaux initiaux et autres dépenses liées à l’accident, selon Mediaposte.  

Les mauvaises conditions de travail toujours revendiqués par les Ecogardes  

Face à cette situation, il est fort de constater que ces agents engagés dans la préservation de l’environnement ne sont en possession d’aucun financement leur permettant de mieux gérer ce genre d’accidents. D’ailleurs leur combat a toujours porté sur le manque de suivi médical. Même que le syndicat des écogarde avait fait une sortie lors du décès d’un écogarde. Dans un communiqué adressé au secrétariat exécutif de l’ANPN, le Syndicat national des Ecogardes du Gabon Syneg déplorait la récurrence des décès depuis le mois de décembre 2022. Une situation qui était due selon le Syneg aux mauvaises conditions de travail du personnel jugées déplorables. Après le changement de régime, Sosthène Engonga, Secrétaire général du Syndicat national des écogardes du Gabon (Synerg), a déploré le manque de progrès dans la résolution de leurs problèmes.

Il a notamment indiqué que les écogardes du Gabon n’ont toujours pas de statut officiel. Ils travaillent sans aucun document administratif et font face à de nombreux dangers dans la forêt, tels que les braconniers et les attaques d’animaux sauvages.

Le Syndicat national des écogardes du Gabon continue de se battre pour les droits de ses membres et espère que le gouvernement trouvera une solution définitive à leurs problèmes. Ils exigent donc la formation aux premiers secours ainsi que la mise en place d’une assurance maladie complémentaire fiable, conformément au protocole d’accord signé dernièrement.

 

Par Jeromiale ANGUE

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